À 62 ans, Herman Van Rompuy prendra ses fonctions à la tête de l’Union le 1er janvier. À l’issue d’un sommet rondement mené, il a été désigné premier président du Conseil européen. Le Conseil européen désigne le sommet des chefs de gouvernement des pays membres de l’Union. Le traité de Lisbonne prévoit l’élection™ d’un président disposant d’un mandat de deux ans et demi, renouvelable une fois. En savoir plus
Réécouter : Union européenne : la nouvelle union soviétique ?
Rappel : Les décisions du Conseil européen doivent faire l’objet d’un vote au Parlement européen, où droite™ et gauche™ ont un vote identique dans 97% des cas (relire)
• Premier discours : gouvernance mondiale et diversité
«2009 est la première année de la gouvernance mondiale avec l’instauration du G20 en pleine crise financière. La conférence de Copenhague est une autre étape importante dans la gestion mondiale de notre planète.» (19 novembre 2009 — texte intégral ici)
• Van Rompuy et le groupe Bilderberg
Article de RTBF Belgique du 14 novembre 2009
Herman Van Rompuy a présenté jeudi soir sa vision sur l’Europe au groupe de Bilderberg, qui réunit des personnalités de l’élite mondiale de la politique et des affaires, lors d’un dîner à Val-Duchesse.
Les discrètes conférences Bilderberg réunissent des décideurs et leaders d’opinion occidentaux pour une sorte de Forum de Davos secret et interdit à la presse. La première a eu lieu en 1954 aux Pays-Bas, dans l’hôtel Bilderberg de Oosterbeek (centre des Pays-Bas), dont elle a gardé le nom. (source)
—————
Mario Borghezio, de la Ligue du Nord, évoque le 11 novembre les “groupes occultes qui se réunissent à huis-clos” que fréquentent Van Rompuy et d’autres dirigeants européens.
Note : A la télévision française, contrairement à la presse-télé belge officielle (autre vidéo) ou aux hommes politiques italiens, nul n’a «jamais entendu parler» de Bilderberg. Voir cette vidéo
• L’avis de J.M. Le Pen
« L’étape du traité de Lisbonne dans la construction d’un super-Etat européen est déjà dépassée, avant même que ce traité entre en vigueur. Il paraît que nous avons désormais un « président de l’Union européenne », voire même un « président de l’Europe ». Mais le traité de Lisbonne instituait un « président du Conseil européen », chargé de présider les réunions des dirigeants des pays membres et non de « présider l’Europe ».
Il paraît que nous avons maintenant un « ministre des Affaires étrangères » de l’Union européenne. Même M. Barroso l’appelle ainsi. Mais le traité de Lisbonne instituait un « haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité ». C’est dans le projet de Constitution européenne qu’il était appelé « ministre des Affaires étrangères ». L’abandon de ce titre était l’un des changements cosmétiques destinés à gommer les aspects de la Constitution européenne qui relevaient trop manifestement d’un super-Etat européen.
Mais le maquillage n’aura même pas tenu jusqu’à l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne.» (Communiqué de Jean-Marie Le Pen du 20 novembre 2009)(source)
• Coût et salaires
Le nouveau président de l’Union Européenne gagnera 350 000 euros par an. Autour de lui, une équipe de 60 personnes : 22 postes pour son cabinet, 10 gardes du corps et 28 fonctionnaires pour l’organisation des conférences et du protocole.
Le coût total — provisoire — du président et de son équipe sera de 6 millions d’euros par an pour le contribuable européen. 2,6 millions d’euros supplémentaires sont prévus au budget pour l’aménagement des bureaux et l’achat d’ un véhicule blindé, d’ordinateurs, de téléphone. Son budget propre sera de 1,5 millions d’euros, frais de déplacements et de représentation compris. Soit un coût de 125 000 euros par mois.
Infos dévoilées par le quotidien belge De Netto, d’après un document du secrétariat général du Conseil de l’Europe. Ce montant n’est qu’une « estimation technique », précise le document. Il ne prend pas en compte l’ensemble des frais liés au poste, selon Sud Ouest. (Source : observatoiredessubventions.com)
