Le groupe français Louis Dreyfus Commodities (LDC), propriétaire de nombreuses exploitations de canne à sucre et d’éthanol au Brésil, devra répondre des conditions de travail précaires de sa main d’oeuvre, a indiqué mercredi la police brésilienne à l’AFP.
Une opération spéciale de la Police Fédérale de Belo Horizonte, la capitale de l’Etat du Minas Gerais (sud-est), menée du 9 au 23 novembre en collaboration avec l’inspection du travail pour lutter contre le travail forcé dans les plantations de canne à sucre, a révélé que 286 travailleurs de LCD, vivaient dans des conditions proches de l’esclavage, a-t-on précisé de même source.
Ils n’avaient ni eau potable, ni toilettes, ni lieux de restauration, ni équipements de protection adéquats, selon la police fédérale. Les ouvriers, qui travaillaient majoritairement dans la récolte, n’avaient pas droit non plus à des pauses et leurs heures supplémentaires n’étaient pas prises en compte.
(Merci à Alex)