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Après la gronde des supporters, le licenciement de l’entraîneur et l’élimination en Coupe de France, il ne maquait plus que la fuite des joueurs. Salim Arrache a quitté la Corse dans la précipitation, jeudi, comme le rapporte L’Equipe. L’attaquant du Sporting club de Bastia, affirme qu’il n’est plus en sécurité sur l’Ile. Son nouveau coach, Michel Padovani, lui aurait expliqué qu’il ne peut plus l’aligner dans l’équipe, s’il ne veut pas froisser les supporters.

L’entraîneur bastiais aurait même expliqué qu’il en va de la sécurité de l’international algérien, qui s’est battu la semaine dernière avec des supporters après l’élimination à Marignane en Coupe de France. Avec son coéquipier Medhi Meniri, il aurait répondu à des insultes racistes et blessé un supporter de 17 ans.

Antonetti ne comprend pas

Pour ces faits, Meniri fait déjà l’objet d’une procédure de licenciement de la part des dirigeants. Côté terrain, Padovani a également écarté Fethi Harek pour la réception de Brest ce vendredi (20h). «Harek, Meniri, Arrache… Et si ce n’était pas un hasard?» s’interroge Salim Arrache, qui fait clairement allusion à une pression raciste sur le club.

Vendredi, ces mots ont fait sortir de ses gonds l’entraîneur de Rennes Frédéric Antonetti, Corse et ancien entraîneur de Bastia. Selon lui, les joueurs «justifient leur médiocrité sur le dos du racisme». «J’ai été entraîneur de Bastia et je n’ai jamais rien vu. Il y avait cinq-six Blacks qui jouaient dans mon équipe, parfois deux trois Maghrébins et il n’y a jamais eu de problème», explique-t-il en dénonçant également la complicité des médias. «On s’attaque à une terre qui pendant la guerre a démontré ce qu’était la solidarité. Il n’y a pas eu une seule dénonciation de juif en Corse, c’est pratiquement le seul département», enchaîne l’entraîneur rennais.

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(Merci à Capitaine Fracasse)

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