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Un ami et moi, en situation personnelle précaire, nous nous sommes rendus à Paris pour trouver du travail. Diplômé en art et culture pour l’un, biologie pour l’autre. (…) Nous nous sommes retrouvés à Paris et évidemment à la rue… Nous avions entendu parler de l’association/collectif, Jeudi Noir. (…)

On finira par rencontrer un des « locataires » de la Marquise [2000 m²,  Place des Vosges à Paris], par hasard, dehors. (…) Il nous avouera ensuite que beaucoup de jeunes Jeudi Noir, auraient en réalité la possibilité de vivre chez leurs parents ou grâce à l’aide de ceux-ci, mais veulent rester …indépendants !

Il va nous dire aussi qu’il n’a pas le droit de faire monter des amis et que le squat est plein, puis ajoutera que c’est faux Jeudi Noir n’a pas ouvert des tas de squats dans Paris, il n’y a que celui-ci actuellement, 30 personnes sont dedans, il est plein, rien d’autre.

Ces personnes sont des étudiants (diplômés mais surtout souvent encartés ) qui ont l’impression d’être chez eux et qui ne veulent même pas discuter avec les gens à la rue, c’est pas leur affaire. Ils sont bien installés, ne veulent pas être dérangés.

Conclusion, le très médiatique Jeudi Noir n’est qu’un écran de fumée, les fondateurs ne sont que des politiques, leur soi-disant engagement pour les mal logés n’est qu’une illusion, c’est pour eux la carte de visite de leur carrière politique.

Source : LePost

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