L’une des caractéristiques les plus marquantes du climat idéologique dans lequel nous baignons, c’est que tout ce qui est déplaisant au regard des systèmes dominants – en gros de l’antiracisme institué, de l’antiracisme religion d’État – est présenté comme faux ipso facto.
Huntington a été mis au pilori non pas parce qu’il avait tort mais parce qu’il avait raison ; non pas parce que ses analyses étaient démenties par le cours des événements, mais parce que tous les jours les événements les vérifiaient et les confirmaient.
De façon générale, le siècle veut si peu entendre les leçons de l’histoire qu’il s’est arrangé pour qu’elles soient inaudibles, pour que l’histoire ne soit plus enseignée, pour que les gens n’en savent plus rien.
On a parfois l’impression que tout le fameux “devoir de mémoire” ne porte plus que sur la seule Shoah. Or la Shoah elle-même est incompréhensible, quand bien même tout l’effort d’enseignement ne porterait plus que sur elle, dès lors que les adolescents ne savent même plus qu’il y a eu des siècles, de l’épaisseur de temps, et qu’ils ignorent non seulement le contenu de l’histoire mais ne comprennent même pas ce que ce peut bien être que l’histoire.
L’évolution idyllique vers le délicieux village universel peuplé de citoyens du monde, telle qu’elle est promise par l’immigrationnisme métissolâtre, est non seulement contredite quotidiennement par les faits, mais par toute l’histoire de l’humanité. Sa réalisation effective ne saurait survenir qu’à la condition qu’apparaisse un homme nouveau, le sympathique citoyen désoriginé d’après le temps des nations.
Or rien n’a jamais créé plus de violence ni entraîné plus de tyrannie que cette utopie formidable, l’homme nouveau. (source)