En Grande Bretagne, il n’est plus permis aux ministres d’utiliser des mots comme “islamiste” et “fondamentaliste”. Cela risque d’offenser les musulmans…
• Un guide officiel de 8 pages dresse la liste des mots que les ministres ne doivent pas utiliser lorsqu’ils évoquent le terrorisme en public. Le guide donne des alternatives politiquement correctes.
• Les ministres ne doivent pas faire référence à l’extrémisme musulman, car cela établit un lien entre islam et violence. Ils sont incités à parler de terrorisme et d’extrémisme violent à la place.
• ‘Fondamentaliste’ et ‘djihadiste’ sont également interdits, car ils établissent un « lien explicite » entre musulmans et terrorisme.
• Les ministres doivent employer les mots ‘criminels’, ‘meurtriers’ ou ‘voyous’ à la place. Le mot ‘radicalisation’ doit être remplacé par lavage de cerveau, et il faut éviter de parler de musulmans modérés ou radicaux, car cela « divise la communauté ».
• Le guide, publié par le très discret Service de Recherche, d’Information et de Communication du ministère de l’Intérieur, conseille aux ministres « d’éviter de laisser entendre que certaines communautés sont à blamer » pour le terrorisme. Il indique également que 2 000 individus sont impliqués dans des complots terroristes.
• Paul Richards, conseiller spécial de l’ancienne secrétaire d’Etat aux communautés, a qualifié ce guide de « stupide ». Selon lui, « à moins de pouvoir décrire ce contre quoi vous vous battez, vous n’arriverez jamais à le vaincre. Les ministres ont besoin de mener le débat relatif à l’extrémisme musulman, et ils ne peuvent pas le faire s’ils ont une main attachée dans le dos ».
Selon le ministère de l’Intérieur, « il s’agit d’employer des mots appropriés pour avoir un impact anti-terroriste. Il serait absurde de faire autre chose ».
source : The Sun (en anglais). Traduction reprise et légèrement modifiée de Bivouac-ID