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«Des prêtres étrangers ? Non merci». C’est l’adjoint au maire de la ville de Treviso, Gentilini, qui fait cette déclaration. Il ajoute : «Ils finiraient par devenir de simples fonctionnaires ecclésiastiques, alors qu’un prêtre se doit de connaitre les gens de sa paroisse».

Ces déclarations ont été effectuées pendant l’inauguration d’un crucifix en métal, commandé par l’adjoint au maire pour répondre à la sentence du Parlement européen de Strasbourg, qui voulait interdire la présence des crucifix dans les salles de classe en Italie.

«Je juge négative la carence en prêtre. Quand un prêtre doit gérer plusieurs paroisses, il ne s’enracine pas dans le territoire. Les prêtres doivent connaitre leurs paroissiens». Ce que ne peut pas faire, selon l’adjoint au maire, un “super-prêtre”, et encore moins un prêtre ayant des origines étrangères, comme on peut en voir de plus en plus souvent dans des villes comme Gênes ou Florence.

«Les étrangers ne connaissent pas nos traditions», explique Gentilini pendant l’inauguration du crucifix. Avec ce crucifix, «nous voulons réaffirmer notre christianisme». A l’ombre de la croix, Gentilini se laisse aller à quelques commentaires sur le probable nouvel évêque de Treviso, le franciscain Gianfranco Agostino Gardin : «Je suis content, j’espère qu’il saura introduire un souffle nouveau car l’Église doit regagner la confiance des jeunes».

(source : La Tribuna di Treviso )

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