La crise mondiale compromet le processus d’adhésion à la zone euro des nouveaux pays membres de l’Union européenne au moment même où ceux-ci éprouvent le plus le besoin d’adopter la monnaie unique.
Les perspectives pour ces pays “sont moins claires que jamais,” selon un rapport de l’Institut bulgare de politique européenne, portant sur la Bulgarie, la République tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne et la Roumanie.
“D’une part, il y a la volonté croissante d’adhérer à la zone euro et d’accélérer le processus car le prix d’en rester exclu a augmenté de manière significative. D’autre part, la crise mondiale a rendu difficile l’accomplissement des critères” et rendu vagues les délais.
La forte volatilité des taux de change, même si elle a dans certains cas permis de maintenir la compétitivité des exportations, a stimulé l’intérêt pour la devise européenne de pays comme la République tchèque, la Hongrie, la Pologne et la Roumanie.
“Après septembre 2008, la zone euro est apparue comme le meilleur refuge dans un monde turbulent, offrant un abri contre les attaques spéculatives et une absorption efficace des chocs,” relève l’étude. Si la Slovaquie a rejoint la zone le 1er janvier 2009, les incertitudes liées à la crise et la prudence des 16 pays membres promettent les nouveaux candidats à “une longue attente.“