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Le dernier article de The Economist sur les évolutions mondiales de l’agriculture donne involontairement des arguments aux critiques de la libéralisation des échanges : ruée sur les terres des pays pauvres, volatilité des prix, et surtout succès des politiques nationales pour l’autosuffisance alimentaire. Laurent Pinsolle vous en dit plus.

Dans son édition du 21 novembre, The Economist se penche sur le thème passionnant de l’agriculture et se demande comment nous allons faire pour nourrir le monde. Devant l’envolée du prix des produits agricoles en 2007, de nombreux pays ont pris des mesures radicales, comme l’interdiction des exportations, ce qui, par ricochet, a provoqué de graves crises dans les pays importateurs. L’envol des prix a provoqué une hausse historique d’environ cent millions du nombre de personnes mal nourries dans le monde. The Economist se fait l’avocat de la libéralisation des marchés agricoles et appelle à la suppression des barrières douanières récemment mises en place.

Pourtant, ce dossier montre bien que les mécanismes du marché aboutissent aux drames que nous avons connus depuis quelques mois. En effet, la “main invisible” a abouti à une concentration de la production qui rend plus volatiles les cours des produits agricoles, menaçant les populations les plus pauvres de la planète.

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