Le point de vue de Jean-Claude Werrebrouck, économiste, ancien professeur et directeur de L’Institut de Management de la Distribution de l’Université de Lille 2, se situe, pour le moins, à contre-courant du discours dominant qui vante les mérites d’un règlement supranational de la crise.
La gestion de « la grande crise des années 2010 » apparaît comme le grand retour des nations et des États souverains.
Dans l’immensité de l’univers, des trous noirs engloutissent des galaxies. Sur terre, le trou noir de la finance n’engloutira pas les États. La reprise en main de l’ensemble des systèmes bancaires par des États en faillite est un scénario fort probable à échéance peu lointaine.