Le magazine Time a distingué le patron de la Fed Ben Bernanke pour sa gestion de la crise, ce mercredi, à la veille de la décision sur sa reconduction à la tête de la banque centrale.
Outre la délicate mise en place du plan de sauvetage des institutions financières et de relance monétaire au plus fort de la crise, Time retient surtout la révolution en douceur initiée par Ben Bernanke au sein de la Fed. Dans les colonnes du magazine, le journaliste Michael Grunwald salue la «gestion imaginative» du patron de la banque centrale. «Les décisions qu’il a prises, et celles qu’il doit encore prendre, définiront la voie de notre prospérité, la direction de notre politique et notre relation avec le reste du monde,» conclut le journaliste.
Une distinction qui tombe à pic pour Ben Bernanke, alors que la Commission bancaire du Sénat américain doit se prononcer aujourd’hui sur sa reconduction ou non à la tête de la Fed.
Propulsé sur le devant de la scène par la pire crise financière depuis la Grande Dépression des années 1930, le discret patron de la Réserve fédérale (Fed) âgé de 56 ans a été sacré «personnalité de l’année» 2009 par l’hebdomadaire américain Time, ce mercredi. «La récession a été le sujet de l’année,» explique Richard Stengel, le rédacteur en chef de Time, dans un communiqué. «Sans Ben Bernanke, les choses auraient été bien pires,» ajoute-t-il.
Les prétendants au titre étaient nombreux. Parmi les finalistes sélectionnés par Time figuraient notamment Barack Obama, Nancy Pelosi, la présidente de la Chambre des représentants américaine, ou encore le PDG d’Apple, Steve Jobs. Pour Richard Stengel, «Ben Bernanke a non seulement tiré un enseignement de l’histoire, mais il l’a écrite lui-même.»
