Un article de la journaliste américaine Annalee Newitz traduit par le blogue Mélanine :
Quand les Blancs arrêteront-ils de faire des films comme Avatar ?
Les critiques voient dans le film Avatar de James Cameron une épopée extraterrestre, une sorte de version fantastique de Danse avec les loups : l’histoire d’un mec blanc qui s’entiche d’indigènes et finit par devenir leur grand chef. Mais, en fait, Avatar est juste la dernière mouture SF d’un vieux fantasme de culpabilité blanche. Attention ce qui suit va révéler des éléments de l’intrigue…
Qu’Avatar soit un film raciste est sujet à débat. Mais quelle que soit votre opinion sur ce film, il est sûr par contre que comme District 9, sorti plus tôt cette année, ce film est un conte de science-fiction au sujet de la race. Plus précisément, c’est un fantasme sur les races raconté du point de vue de personnes de « race blanche ». Avatar et les films de S.F. comme celui-ci donnent l’occasion de se poser cette question : à quoi pensent les Blancs quand ils pensent à l’identité raciale ?
Avatar revisite avec imagination les lieux du crime du génocide originel sur lequel s’est fondé l’Amérique blanche, dans lequel d’entières civilisations et tribus indigènes furent anéanties par les Européens immigrés vers le continent américain.