M’Hamed Rouichi, soupçonné d’avoir violé au moins treize femmes, âgées de 20 à 74 ans, entre 1994 et 2006 dans la capitale comparaît depuis ce matin devant la cour d’assises de Paris. A la demande de plusieurs victimes, le président de la cour Olivier Leurent a prononcé le huis clos des débats, dès l’ouverture de l’audience.
L’accusé, qui reconnaît certains des viols qui lui sont reprochés, a refusé aujourd’hui l’assistance de ses deux avocats, préférant se défendre seul. Sans domicile fixe, M’Hamed Rouichi, 50 ans, avait été interpellé le 26 juillet 2006 gare de Lyon (XIIe) après avoir été confondu par son empreinte génétique retrouvée sur trois victimes.
Il avait été identifié grâce au fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) où il était répertorié après une arrestation quelques mois plus tôt pour dégradations. En 1983, il a déjà été condamné à 10 ans de prison pour homicide volontaire.
Cette fois, il est soupçonné d’une série de viols, particulièrement sordides et pour certains accompagnés de pratiques scatophages, suivis de vols, commis au domicile de femmes seules, depuis 1994 dans la capitale. Selon l’accusation, l’homme s’introduisait au domicile de ses victimes, dont la plus jeune était âgée de 20 ans et la plus vieille de 74 ans, puis les violait sous la menace d’un couteau ou d’une arme de poing, parfois durant plusieurs heures, avant de faire main basse sur leurs biens et de disparaître. Verdict attendu vendredi. AFP – Merci à Petrus