Addendum : Réaction de Christiane Taubira (pour le “oui” à plus d’autonomie), qualifiée de “culpabilisatrice professionnelle” par Zemmour :
“L’opinion de M. Zemmour n’a aucune importance à mes yeux. Il possède l’obscurité de Céline sans en avoir le talent d’écriture…Je déplore juste qu’il sévisse sur le service public audiovisuel, et même sur France Ô, qui est censée être la chaîne de l’altérité. Parmi toutes les voix talentueuses que l’on trouve en France, c’est à ce nombriliste-là, dont le niveau de pensée relève de la Terminale L, que l’on donne le micro pour divaguer et pérorer… C’est malheureux, et c’est une preuve de plus que la société française est une société de réseau…” Source
Le billet radiophonique de Zemmour ce matin sur RTL sur “la déclaration d’amour des Antilles aux ex-colonisateurs” :
[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xbtwap_z-comme-zemmour-du-120110_news[/dailymotion]
La Guyane et la Martinique rejettent massivement une autonomie accrue
Les électeurs de Guyane et de Martinique se sont prononcés nettement contre l’autonomie accrue de leurs départements qui leur était proposée lors d’un référendum organisé, dimanche 10 janvier, à la demande d’une majorité de leurs élus locaux. En Guyane, ils ont dit “non” à 69,8 %, et en Martinique, le “non” l’emporte avec 78,9 % des votes, selon les résultats définitifs annoncés lundi matin par le ministère de l’outre-mer.
Les partisans d’une autonomie accrue ne sont manifestement pas parvenus à convaincre les électeurs des vertus d’une plus grande autonomie dans le cadre d’un nouveau statut pour assurer plus efficacement le développement local et satisfaire leurs besoins quotidiens (transports, logement, emploi, coût de la vie…).
La campagne s’est grandement jouée sur la peur de perte d’acquis sociaux, notamment en Martinique, à la population vieillissante, bien que ce qui relève de la protection sociale devait continuer à demeurer de la compétence de l’Etat. Mais cela ne devait être inscrit qu’ultérieurement dans la loi.
L’Elysée a réagi en assurant avoir pris acte de “la réponse négative claire que les électeurs ont apportée à la question posée”, réponse qui traduit, selon la présidence, “l’attachement des Guyanais et des Martiniquais à un statut qui soit proche de celui des collectivités de métropole, réaffirmant ainsi le lien étroit qui les unit à la République”. Electeurs guyanais et martiniquais auront à présent à se prononcer, dimanche 24 janvier, sur la mise en place éventuelle d’une collectivité unique, à la place du conseil général et du conseil régional de leurs régions mono-départementales, demeurant régie par l’article 73 de la Constitution. Le Monde