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A Toulouse, plusieurs dizaines de véhicules sont fracturés chaque nuit. Ces vols ont grimpé de 20 % l’an dernier. Si l’on y ajoute les vols d’accessoires (phares, roues…) et les vols de voiture et de deux roues, on atteint 18 059 délits en 2009, soit 54 par jour.

«Dans les quartiers sensibles, c’est le premier niveau de criminalité, analyse un policier. Les jeunes cassent au bas de leur immeuble ou à proximité, bien souvent pour des raisons alimentaires.» Ces vols de misère seraient donc d’abord des vols de subsistance.
Mais les cités et leurs abords ne sont pas les seuls territoires visés : les rues du centre ville la nuit, ou des quartiers Casselardit et Saint-Cyprien en ce moment, les grands parkings de la fac de Rangueil et de l’hôpital voisin… sont aussi des terrains de chasse. (…)

Les roulottiers ne s’embarrassent pas de détails : ils cassent une vitre ou plient une portière. Beaucoup de dégât parfois pour rien : «pour un paquet de cigarettes ou une pièce, observe un gendarme. Conséquence : il ne faut rien laisser d’apparent. »
Source : La Dépêche

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