[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xbx4t9_lattachement-a-la-republique-est-tr_news[/dailymotion](merci à Alcibiade)“L’attachement à la République s’exprime ici avec une force considérable.” (source)
Banlieue : Villepin va «à la rencontre des Français»
Alors que le 28 janvier, le tribunal correctionnel de Paris rendra son verdict dans l’affaire Clearstream, Dominique de Villepin est allé en banlieue parisienne à Bondy (Seine-Saint-Denis). Autour d’un thé à la menthe et de gâteaux orientaux, il a rencontré les habitants de la cité du 14 juillet en pleine restructuration urbaine.
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L’ancien Premier ministre a passé l’après-midi dans cette ville de près de 54.000 habitants où il a été accueilli par le maire socialiste, Gilbert Roger.
«J’ai trop vu quand j’étais ministre, Premier ministre, secrétaire général de l’Elysée, à quel point il y avait un risque d’être coupé des réalités quotidiennes. C’est une chose d’être dans un bureau, c’est autre chose que de ressentir les choses», a-t-il dit. Sous l’oeil de nombreux journalistes, Dominique de Villepin a réaffirmé sa volonté «d’aller à la rencontre des Français».
Il en profite pour durcir ses critiques contre le débat sur l’identité nationale : «Cette visite montre que c’est un faux débat. L’attachement à la République s’exprime ici avec une force considérable.» ll s’abstiendra de parler de sécurité. L’essentiel est de se démarquer de Sarkozy.
A Bondy, sa visite a été accueillie avec un certain scepticisme. Salah Derbal s’est dit «assez surpris» «Nous les banlieusards, on voit les hommes politiques comme des hommes d’affaires. Quand ils viennent ici pour nous serrer la main, on sait qu’il y a quelque chose derrière. Il fait de la publicité à Bondy et au maire.» Un autre habitant, Farid Rekiouk, est plus positif. «Le fait qu’il ait choisi ce quartier, c’est une bonne chose, car les hommes politiques ne viennent jamais ici.»
Sources : 1, 2
“À ses côtés, Anyss Arbib**, étudiant en 4e année de Sciences politiques, ne le quitte pas d’une semelle : «Je l’ai rencontré à Matignon en 2005 au moment de la crise des banlieues. C’est quelqu’un de fidèle et je suis fier de l’accueillir chez moi à Bondy.»”
**Anyss Arbib est l’étudiant qui en novembre dernier avait fait la une de Libération. Il prétendait avoir été traité de “Sale Arabe” par un policier alors qu’il fêtait sur les Champs Elysées la qualification de l’Algérie. Un membre du Haut Conseil à l’Intégration avait émis des doutes sur la sincérité de son témoignage. Lire ICI.