Dans le Parisien, le chanteur Faudel confie que son soutien à Nicolas Sarkozy était pour « un ami et un certain nombre d’idées ». Oui mais voilà, à cette époque Faudel avait « cru au Père Noël ».
« Le discours sur la diversité me séduisait. On était en plein débat sur la discrimination au travail, les CV anonymes. Il y avait des gens de couleur au gouvernement, comme Rachida Dati et Rama Yade » explique le chanteur.
« Mais après, tu compares les discours et les actes ». Et là, j’ai l’impression que l’on m’avait pris pour un bon client, symbole de réussite, issu de l’immigration d’un quartier populaire ». J’étais l’Arabe de service ».
« On voulait combattre l’intégration et on est en plein débat sur l’identité nationale pour masquer les vrais problèmes comme la précarité… Ce que je vois, c’est que mon père, qui était ouvrier chez Renault, a connu l’époque où les immigrés rasaient les murs, alors que c’est eux qui ont construit les routes. Or, ce débat semble dire à ces gens venus travailler, s’intégrer qu’ils n’aiment pas la France. C’est inadmissible ».
Faudel avoue dans cet entretien qu’il n’a plus jamais revu Nicolas Sarkozy depuis ce fameux concert de la Concorde…
Source : Le Parisien via Le Post