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Après deux premières manches pour le moins houleuses, l’Algérie et l’Egypte sont de nouveau appelées à se rencontrer, jeudi, lors de la seconde demi-finale de la Coupe d’Afrique des Nations, à Benguela, en Angola. En France, plusieurs villes prennent des précautions pour éviter des violences et des dégradations de la part des supporters algériens.

Addendum : l’Egypte corrige l’Algérie et va en finale (4-0)
Quatre buts encaissés, trois joueurs expulsés, la demi-finale de la CAN a tourné au cauchemar pour l’Algérie.
(Le Parisien)

A Toulouse :

Pour éviter les «débordements festifs», l’accès aux abords de la place du Capitole sera interdit aux véhicules ce soir.
Pour Sidali Belkacem, président de l’Association sportive Toulouse Mirail, cette mesure n’empêchera pas les familles de descendre dans la rue. « (…) au lieu de faire de la pédagogie, une fois de plus on verse dans le sécuritaire. A un mois des élections, inutile de faire un dessin. On stigmatise et on fait peur. Ce sont les mêmes jeunes des quartiers qui ont fêté la victoire de l’équipe de France à la Coupe du Monde, place du Capitole ou sur les Champs-Élysées et ça ne dérangeait personne.»
Source : La Dépêche

Marseille :
Omar Djellil, le président de l’association marseillaise Présence citoyenne, explique qu’une vingtaine d’associations franco-algériennes «participent au dispositif de sécurité mis en place par la police (…) »
Il précise : «Pendant toute la durée du match. Mais pas après. Après le match, nous boycottons le dispositif de sécurité, à cause des propos tenus par le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin l’autre jour.» [JC Gaudin avait parlé du «déferlement de musulmans»]. «Donc cette fois-ce, chacun assume ses responsabilités : ce qui se passe après le match, ce n’est plus notre problème
Source : Le Post
Lille :
Amine, 18 ans, né en Algérie, il a grandi en France et possède la double nationalité. Jeudi, il vibrera avec son pays natal, comme il l’avait fait avec la France pour le Mondial de 1998. «On sera trente-cinq millions d’Algériens derrière l’équipe et après, pour la fête, c’est eux qui seront avec nous.»
Source : la Voix du Nord

(merci à Christophe)

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