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Les contributeurs de l’Appel pour une France multiculturelle et post-raciale se sont réunis au Cercle Républicain à Paris pour échanger des propositions afin de «donner de l’énergie à la République».

Pour Jeanette Bougrab, maître des requêtes au Conseil d’Etat, il faut généraliser le scoring. En clair : évaluer les personnes en fonction de différents critères quantitatifs et qualitatifs. «Prendre en considération des éléments comme les origines sociales, par exemple ». (…)
Abdellah Aboulharjan, fondateur de «La nouvelle PME» propose quant à lui de permettre l’accès aux financements bancaires aux entrepreneurs issus des quartiers. Comment ? En invitant les banques à ne demander aucune garantie aux entrepreneurs des ZUS accompagnés par une des différentes organisations d’aide aux entrepreneurs.
Marie-Laure Sauty de Chalon, présidente d’Aegis Media France, part d’un constat simple : les minorités visibles, hommes ou femmes sont sous représentés dans les médias français. Elle propose de conditionner certaines aides financières en direction de l’égalité réelle.

Sur l’axe des discriminations sexistes, Bams appelle à changer de mots pour faire évoluer les mentalités. « “Parité” devrait être viré du langage commun puisque “vivre ensemble” existe ; “douceur féminine” remplacé par “douceur”, aux oubliettes les clichés liés au sexe », lâche l’artiste.

« Il faudrait faire entrer le créole au bac», estime Souria Adèle, comédienne, cofondatrice du collectif pour le créole au bac dans l’Hexagone. Aussi bien aux épreuves de langues obligatoires que facultatives, en Ile-de-France. Pourquoi cette proposition ? « Car les créoles sont sur le territoire hexagonal les langues régionales les plus parlées. La demande est forte».
(Source)

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