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Suite aux déclarations de personnalités indiquant qu’il n’y aurait pas de “Français de souche”, Jean Madiran explique sa position :

“Depuis le 5 janvier, l’anathème a été repris partout, jusque dans les « Décryptages Débats » du journal Le Monde. C’est comme si l’on nous répétait indéfiniment : deux et deux font cinq. Car l’existence, d’ailleurs majoritaire, de « Français de souche » est aussi évidente que deux et deux font quatre.
Encore faut-il savoir ce que disent les mots que l’on emploie. Selon le Robert historique, «de souche est opposé à naturalisé, à immigré» ; selon le Petit Larousse, «faire souche» c’est «donner naissance à une suite de descendants». Le «Français de souche » est un Français fils et petit-fils de Français. Ceux qui sont devenus français par le sang versé ou par les services rendus vont ensuite «faire souche» : leurs descendants seront «de souche». – Au bout de combien de générations ? – Plusieurs, certes, mais l’admirable, c’est que d’avance on ne sait pas combien. Cela se sent, se voit, se constate. Et l’admirable, oui, est que cela échappe à une réglementation artificielle et uniforme, cela épouse le réel, qui en l’occurrence est variable. Certaines familles étrangères s’assimilent très vite ; d’autres gardent plus longtemps leur langue et leurs mœurs d’origine. Et c’est bien ainsi. C’est « la vie en vrai », comme aime à dire Jacques Trémolet. J’ignore si, par une permanente répétition mécanique, la sidération télévisée et l’éducation scolaire étatisée arriveront à faire croire aux Français que deux et deux font cinq, et qu’il n’y a pas de Français de souche. Il est clair que nous subissons là une tentative idéologique de décérébration. C’est un génocide mental. Une telle situation devrait nous inciter à une systématique insurrection intellectuelle et morale, derrière nos chefs temporels et nos guides spirituels, s’ils existent.”
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