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Addendum :

Le mal logement selon M6 – Watch more Funny Videos
(Merci à Ketem et Graff)

La Fondation Abbé Pierre estime dans son 15e rapport annuel que 591 000 enfants sont concernés par le «mal-logement». Pour illustrer cette situation, le quotidien gratuit Metro relate la vie de Salha, 30 ans, de nationalité tunisienne, mère de 3 enfants, divorcée et sans emploi.

Addendum :
Le cas de Mamadou, sans-papiers
(Libération)
Le cas de la famille Ziane, algérienne :
«Là-bas [en Algérie], on avait de la place, c’était agréable»
(20 minutes)
Le cas de la famille Camelba Da Silva, angolaise :
«Un jour, Abigaël m’a dit qu’elle aimerait bien être une Blanche parce que ses copines blanches ont de grandes maisons» (Le Parisien)

Depuis que Salha est arrivée en France en 2000, elle vit dans le même appartement de la rue de Ménilmontant (Paris XXe), un deux-pièces de 28 m2. C’est là que sont nés Rayan (8 ans et demi), Rania (7 ans et demi) et Mohamed (11 mois).
Jusqu’en 2007, année du divorce de Salha, Rayan et Rania ont grandi dans un appartement «dégoûtant, humide – les vêtements sentaient le moisi – et plein de cafards». Ils sont devenus asthmatiques.
Sa propriétaire ayant refusé de faire les travaux, Salha a emprunté 2 000 euros à la banque pour remettre le deux-pièces à neuf. Elle rembourse 90 euros par mois. A cela il faut ajouter «le loyer – 100 euros à ma charge –, la cantine, les couches de Mohamed, les légumes pour mes enfants… J’ai 950 euros par mois pour nous faire vivre et, tous les mois, je suis à découvert de 150 à 200 euros».

Pendant un an, jusqu’à la mi-janvier, l’appartement n’a pas eu d’eau chaude. Rania et Rayan se sont lavés aux bains-douches municipaux. “Pour Mohamed, je faisais chauffer de l’eau ici. Mohamed aussi a de l’asthme. «Comme il est tout le temps malade, je ne peux pas l’envoyer à la crèche et donc chercher un travail», explique Salha.
Depuis 2008, elle n’a plus de contrat de location. Sa propriétaire, qui souhaite récupérer l’appartement pour son fils, lui a envoyé un huissier. «Et à partir de mars (la fin de la trêve hivernale des expulsions locatives, ndlr) elle va essayer de m’expulser. Mais je vais aller où ? Hors de question que j’aille à l’hôtel avec mes trois enfants !» Salha a effectué les démarches pour obtenir un logement grâce au dispositif Dalo. Le jugement la concernant doit être rendu dans cinq jours, le 6 février. Peut-être le début d’une nouvelle vie…
Sources : 1, 2

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