Que pensez-vous de la décision du Parti socialiste de présenter une liste d’opposition à Georges Frêche en Languedoc-Roussillon?
Malek Boutih (PS) : “Je ne crois pas que cela ait quoi que soit à voir avec la lutte contre le racisme ou l’antisémitisme. C’est une magouille moyenne, une manoeuvre politique, comme il y en a des milliers dans un appareil politique.”
C’est-à-dire?
Malek Boutih : “Il y a un mois, j’ai interrogé Martine Aubry au sujet de Georges Frêche. Je lui ai demandé de choisir: soit Frêche n’est pas sur nos listes et donc nous n’avons rien à faire avec lui, y compris nos élus locaux; soit nous l’acceptons et dans ce cas, il n’y a plus de problème. Ça n’a rien donné. Et un mois plus tard, on trouve un prétexte pour le mettre hors-jeu. C’est n’importe quoi.”
Selon vous, pourquoi le PS aurait mené ce que vous qualifiez de “manoeuvre politique”?
Malek Boutih : “Parce que l’enjeu est important. Il s’agit d’une très grande fédération. Et puis, l’échéance de l’élection présidentielle approche. Le PS est malade de la présidentialisation. Donc l’objectif, c’est d’éliminer l’adversaire, de tuer son voisin, pas de fédérer les électeurs.”
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