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Depuis six mois, Nathalie *, une Rémoise, qui habite près d’une cité, vit les volets fermés, avec son fils de 10 ans. Elle a peur de se faire tirer dessus, comme en juillet où un plomb l’a frôlée dans sa cuisine. Le voisinage confirme : les coups de feu sont fréquents.
[*Prénom modifié car elle demande l’anonymat par peur]

Nathalie habite aux Châtillons, dans un bloc de huit étages avec vue sur l’avenue de Champagne et la rue Louis-Bréhier de l’autre côté, autrement appelée Case Fayère, une petite cité réputée difficile où l’on cultive le goût des armes.

Elle n’ose plus ouvrir ses volets depuis qu’un plomb l’a frôlée dans sa cuisine. «Ca fait six mois que je vis dans le noir avec mon fils de 10 ans. Dès qu’il entend les détonations, il se couche sur le canapé. Il y en a régulièrement. La dernière fois, c’était dimanche. Ça n’a pas arrêté entre 11 heures et midi.» En juillet 2009, un plomb «gros comme un petit pois» a percuté le chauffe-eau.
Triste à dire mais comme souvent lors des troubles de voisinage, ce sont les perturbateurs qui ont le dernier mot. Les excités de la gâchette vont rester tandis que Nathalie a demandé à déménager. Elle attend toujours. « J’ai eu des propositions de l’Effort rémois mais les appartements étaient trop vieux, en étage sans ascenseur. J’ai refusé. »
Source : L’Union

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