Cinq mois après le démantèlement de la «jungle», l’occupation d’un hangar par des migrants et des militants altermondialistes à Calais relance à nouveau le débat sur l’immigration.
Interrogé dimanche sur Radio J, l’ancien Premier ministre Laurent Fabius a estimé que l’on ne «pouvait pas régulariser tous les sans-papiers» mais qu’il fallait avoir «une attitude européenne» dans ce domaine. «On nous avait expliqué dans l’affaire de Sangatte -ça ne date pas d’hier- que dès que M. Sarkozy serait élu président de la République les choses seront réglées, je crois que M. Besson lui-même a fait un déplacement en grande pompe, évidemment les problèmes ne sont pas réglés. On le voit à nouveau», a-t-il souligné.
«Ceux qui peuvent être régulièrement accueillis sur le sol, il faut les traiter de manière parfaitement humaine et respecter leurs droits. Ceux qui ne peuvent pas rester sur notre sol, il faut les traiter également de manière humaine mais ils doivent repartir chez eux», a fait valoir le socialiste, jugeant cependant que le cas des Afghans était différent. «On ne renvoie pas des gens dans un pays en guerre», a-t-il insisté.
suite