Addendum du 24/10/10 :
43 heures de garde à vue pour les anticasseurs de Lyon !
Douze personnes, considérées comme les meneurs de cette manifestation qui réclamait que les casseurs soient mis hors d’état de nuire, viennent de passer 43 heures en garde à vue ! Leurs domiciles ont aussi été perquisitionnés. Raison officielle de cette mesure coercitive : « Organisation illégale d’un rassemblement sans autorisation préalable. »
Addendum vidéo :
France 3 – Soir 3 – 22/10/10
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JT de Télé Lyon Métropole
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Autres vidéos >>
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=W32V4-dkVRc[/youtube]
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[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=chTz-BpPUx8[/youtube]
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=mot9dyNOZWc[/youtube]
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(tract distribué aujourd’hui à Lyon)
18h45 – La police arrête l’extrême droite
Un car de 35 places a été acheminé à Ampère. Comme hier avec les lycéens, les militants d’extrême droite sont envoyés à l’Hôtel de police. Le commissaire de police chargé des opérations a expliqué au journaliste de Lyon Capitale qu’il avait déjà contrôlé ce groupe de “140 individus” quai Rambaud, à 15h. “Si je vous contrôle une 2e fois en groupe, je vous mets en garde à vue pour délit d’attroupement “, les avait-il prévenus. Une mise en garde qui n’a pas suffi et la police a bloqué 125 militants place Ampère. Une 2e car vient d’arriver et un 3e est en route. Une vingtaine de militants circulent donc dans les rues du quartier, échappant aux forces de l’ordre.
Par ailleurs, la police a interpellé 8 personnes appartenant “à la tendance anarchiste “, selon le commissaire. Ils disposaient de barres de fer.
18h – Deux identitaires en possession de chaînes de vélo
Le préfet du Rhône a confirmé, lors d’un point presse tenu à 17h, que 100 à 150 jeunes des jeunesses identitaires lyonnaises s’étaient regroupés dès vendredi matin dans un bar de la rue Victor Hugo. Deux d’entre eux ont été arrêtés par les forces de l’ordre en possession de chaînes de vélo.
17h30 – Les craintes de la police
100 à 150 militants d’extrême droite d’un côté, 200 à 300 lycéens de l’autre et la police entre les deux, vouée à servir de tampon. C’est la situation actuelle dans le centre de Lyon. La police est un peu dépitée de voir les événements relancés, après le calme des dernières heures. Leur crainte : qu’un élément isolé d’un camp soit encerclé par le camp adverse et roué de coups. Pour l’heure, les militants d’extrême droite sont encerclés par les forces de l’ordre à Ampère. Les lycéens crient “la honte, la honte !” face à l’extrême droite.
Vous vous êtes fait laminer la gueule toute la semaine, laissez-nous faire votre boulot !”
17h – l’extrême droite remonte la rue Victor-Hugo
La rumeur courait ces derniers jours. On attendait confirmation pour vous en parler. C’est désormais chose faite. Une centaine de militants d’extrême droite part de la place Carnot pour rejoindre la place Bellecour. Ils cherchent l’affrontement avec les manifestants lycéens et plus encore les casseurs. Ils brandissent des banderoles “Lyon Lyon Lyon, la racaille t’es foutue, les Lyonnais sont dans la rue”, ou encore le drapeau tricolore. Les sites identitaires se sont mobilisés ces derniers jours. Ce midi, un collaborateur de Gérard Collomb disait la préoccupation de la municipalité face à ce type de risques. Ce jeudi, un de nos collaborateurs avait mis la main sur un tract d’extrême droite (voir photo).
Ils ont essayé de s’en prendre au piquet de grève de Perrache. Dispersés par les CRS, ils ont remonté la rue Victor-Hugo et sont bloqués depuis 17h à la station Ampère, rue Victor-Hugo. Les forces de l’ordre les contrôlent et se font prendre à partie : “vous vous êtes fait laminer la gueule toute la semaine, laissez-nous faire votre boulot” ou encore “les CRS avec nous” ont été entendus sur place par notre journaliste.
Les jeunesses identitaires, proches de l’extrême-droite, ont défilé en fin d’après-midi entre la place Carnot et Ampère. Furieux du manque de réponses des forces de l’ordre face aux exactions des casseurs ces derniers jours**, ils veulent dorénavant monter au créneau pour défendre « leur ville », selon les termes utilisés par leurs représentants. […]
Entre 12h15 et 13h, un groupe d’une trentaine de personnes a manifesté pacifiquement entre la Place Carnot et la place Bellecour à Lyon 2e. Munis d’une banderole “stop à la casse”, le cortège était formé majoritairement d’étudiants en Droit, scolarisés à l’IDRAC, l’université catholique et Lyon III. Suite au blocage et aux dégradations commises dans le secteur depuis le début de la semaine, les jeunes ont dit vouloir montrer “une autre image de Lyon et de la jeunesse lyonnaise “, soucieux de l’image de la ville à l’étranger. Sur leur passage, ils ont été applaudis par certains commerçants de la rue Victor Hugo, insultés aussi par des passants qui les ont traités de “fachos”.
** “Des responsables des forces de l’ordre m’ont dit : “On a des consignes pour ne rien faire.”” Denis Broliquier, maire du 2e arr. de Lyon, 19/10/10
(merci à Sellig et Marcelle)