Mohamed Abourar, un élève du lycée Valmy de Colombes expulsé fin janvier au Maroc, pourrait être de retour en France d’ici quelques semaines.
La forte mobilisation a-elle fini par payer ? Richard Moyon, porte-parole de Réseau éducation sans frontières dans les Hauts-de-Seine (RESF 92), en est persuadé : « Il y a quand même eu une manifestation avec 150 personnes, une pétition avec un millier des signatures, un voeu du conseil municipal… sans oublier le projet de mettre une photo de Mohamed sur l’hôtel de ville de Colombes, comme cela avait été fait pour Ingrid Bétancourt à Paris.
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Mohamed Abourar, élève en 1 r e année de bac pro au lycée Valmy de Colombes, a été arrêté mi-janvier gare Montparnasse à Paris pour consommation d’alcool sur la voie publique dans un périmètre interdit. Moins d’une semaine plus tard, il était expulsé vers le Maroc. D’ici quelques semaines, il devrait pourtant être de retour en France. Hier, son comité de soutien dont une délégation avait été reçue le 3 février par un membre du cabinet d’Éric Besson, le ministre de l’Immigration et de l’Identité nationale a été informé par le ministère de sa disposition à « un examen bienveillant » de la demande de visa du jeune homme. Son comité de soutien a accueilli cette nouvelle avec joie, bien décidé à ne pas revoir pour autant ses ambitions à la baisse. Richard Moyon insiste : « Désormais, il faut que Mohamed rentre en France rapidement. Il est scolarisé : quand on pense à tout le temps qu’il a déjà perdu, quel gâchis ! »
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