Il m’accuse de l’avoir bousculer. Je m’excuse, il me traite d’enculer.
C’est une insulte à caractère homophobe mais c’est pas le moment de jouer les pédagogues.
Il voudrait qu’on s’explique, moi je n’veux pas d’embrouille. J’adopte la tactique anti-barrage en couille.
Mais apparemment lui il n’veut pas qu’on discute, son crédo c’est plutôt « J’vais t’crever fils de pute ».
J’ai du mal à me faire à ce qu’il vient de dire,
j’ai du mal et j’espère qu’il va y réfléchir.
Sa réponse n’est pas la solution et je crois que son interprétation de la situation est dénuée de réflexion.
J’vois pas le coup partir, j’ai le temps de rien faire.
Rien ne sert de courir alors je reste à terre.
Je reprends mes esprits, j’essaye de me relever quand je vois la cavalerie de la BAC arrivée.
D’abord il se défend mais il a beau se débattre ils ont de l’entrainement, il est seul ils sont quatre.
D’ailleurs un des agents exprime sans parabole un genre de « ferme ta gueule ou je te frappe au sol ».
J’ai du mal à me faire à ce qu’il vient de dire,
j’ai du mal et j’espère qu’il va y réfléchir.
Sa réponse n’est pas la solution et je crois que son interprétation de la situation est dénuée de réflexion.
Je porte plainte par principe, j’accepte d’identifier le type.
On lui commet d’office une avocate, car la comparution est immédiate.
J’témoigne au tribunal, au cours de l’instruction, je signal la violence de l’interpellation.
Mais le juge sans bat et condamne l’accusé à autant d’mois d’prison qu’il a de cote cassé.
J’ai du mal à me faire à ce qu’il vient de dire,
j’ai du mal et j’espère qu’il va y réfléchir.
Sa réponse n’est pas la solution et je crois que son interprétation de la situation est dénuée de réflexion.
(Merci à Tobias)