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Par Eric Zemmour

Ils défilent. Ils manifestent. Ils se plaignent. Ils exigent. Révolte de routine ? Non, sire, une révolution. Les profs manifestent pour la sécurité. Ils se plaignent de la violence. Ils exigent de la répression.

“Ils voient qu’une immigration continue depuis trente ans sape leurs efforts d’intégration et militent avec le RESF.”

Certes, ils croient encore naïvement que l’arrivée de surveillants supplémentaires sera la solution miracle. On n’efface pas toute trace de pensée magique d’un trait de plume. Mais il faut se souvenir qu’il y a vingt ans leurs aînés parlaient de «sentiment d’insécurité»; et traitaient de «fascistes» et de «racistes» tous ceux qui dénonçaient la montée de la violence à l’école.
La culpabilité coloniale hantait ces bons apôtres. La culture de l’excuse sociale était une seconde nature.
Encore aujourd’hui, d’éminents sociologues nous expliquent que les jeunes enfants d’immigrés se sentent exclus d’une école faite pour les Blancs. Leur enseigner Molière et Louis XIV les «humilie». Les profs, comme toute la gauche, sont schizophrènes : ils croient en l’émancipation par la culture et ne peuvent se défaire de ces fadaises victimaires. Ils voient qu’une immigration continue depuis trente ans sape leurs efforts d’intégration et militent avec le RESF (Réseau Education sans frontières) contre les expulsions d’enfants de sans-papiers.
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