Tête de liste Modem aux élections régionales en Rhône-Alpes, Azouz Begag, qui affirme vouloir mener «une campagne décalée» a fait une tournée dans les «quartiers» à Alberville.
À Albertville, l’élu local Alain Marçais a emmené Azouz Begag au cœur des quartiers. Au Bar le “Butterfly”, nommé ainsi pour symboliser la liberté selon les patrons Adil et Farid… Liberté de parole ce soir.
Face aux candidats, les habitués de l’établissement, bien souvent des fils et petits-fils d’immigrés, sortent leur mal-être. «On est largués, on se sent manipulés.» «Depuis trois ans, on a l’impression qu’on ne veut plus de nous.»
Azouz Begag se sent, ici, chez lui. L’ancien ministre attaque «Sarko» et raconte l’histoire de ses parents, originaires de Sétif en Algérie, arrivés en France en 1947. Il sirote son thé à la menthe en même temps qu’un certain succès… Il rebondit sur les polémiques : minarets, « Quick halal », burka. Les assaisonne de fermetures d’usine.
Avant d’en appeler à la démocratie : «Le seul moyen de la défendre, c’est de sortir vos cartes d’électeurs. Quand nous serons élus, exigez qu’on revienne dans vos quartiers et qu’on vous dise ce qu’on va vous apporter… »
Source : Le Dauphiné libéré