Le conseil communal de la commune de Goito, dans le nord de l’Italie a approuvé un règlement qui prévoit l’accès à la classe maternelle d’une école publique publique uniquement aux enfants provenant de familles qui “acceptent l’inspiration chrétienne de la vie”.
Avec pour justification que “l’école publique est gérée depuis toujours selon des critères inspiré du christianisme”. Le règlement que les parents doivent accepter avant l’inscription de leur progéniture à l’école maternelle est clair, l’inscription est réservée aux chrétiens. Et l’Institut s’est empressée de fournir une justification : “L’école poursuit la finalité éducative et le développement de la personnalité des enfants dans une vision chrétienne de la vie, en collaboration avec les parents”.
Mais problème, comme le rappelle le site internet du quotidien l’Unita, ces mesures violent la Constitution italienne qui interdit toute discrimination fondée sur des motifs religieux, et garantit à tous, sans aucune distinction, l’accès à l’école publique.
L’union civique de la commune a réagi : “Cette imposition viole l’intégration européenne”, relevant le fait que l’école ne représente pas une institution privée religieuse.
Mais pour la bourgmestre de la ville, il s’agit “de tant de rumeur pour rien”, elle justifie l’affaire en affirmant qu’elle ne fait rien d’autre que de respecter le règlement de la FISM (Fédération italienne des écoles maternelles). Précisant que la structure est gérée par un personnel de profession catholique et que cette réalité a été régularisée.
Ceci dit, l’école est financée par l’argent publique. Après la récente polémique autour de l’introduction du permis de séjour à points pour les immigrés vivant en Italie, le pays risque de se faire à nouveau pointer du doigt pour racisme ou discrimination, au choix…
Source : RTBF