Après sept semaines d”hébergement dans un ancien théâtre niçois, une cinquantaine de demandeurs d’asile ont pu être logés dans des hôtels ce week-end. Selon l’Association pour la démocratie à Nice (AdN), 300 000 euros ont été débloqués vendredi par les pouvoirs publics afin de régler la situation. Comme l’écrit Libération, «la mobilisation a payé».
«On n’en revient pas. Cela a été si long, si lent puis tout à coup…», écrit l’AdN dans son compte-rendu.
Ces hommes, originaires de la corne de l’Afrique (Érythrée, Darfour) et du Caucase, ne sont pas sans papiers. Dans l’attente du traitement de leur dossier d’asile, l’État leur donne une allocation mensuelle de 315 euros et doit les héberger. Mais à Nice, beaucoup restent à la rue, notamment les «célibataires», considérés par la préfecture comme non prioritaires.
Grâce à des bénévoles, ils avaient trouvé refuge, depuis la mi-janvier, dans les locaux de l’ancien théâtre du Village, au Pecos (Pôle Economie Solidaire), un hôtel associatif. Mais les lieux devaient être rendus aux propriétaires le 28 février. D’où la crainte des bénévoles de les voir repartir dans la rue. Heureusement, la préfecture a fait un geste.
Source : Libération