La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a confirmé, le 12 février, le renvoi devant le tribunal correctionnel des deux policiers auteurs présumés des coups, poursuivis pour “violences volontaires”, et d’un troisième fonctionnaire, pour “non-empêchement d’un délit”. Un quatrième policier, également suspecté de ne pas être intervenu pour mettre fin aux violences, a bénéficié d’un non-lieu.
Ce soir-là, dans une ambiance tendue, les policiers en patrouille sont la cible d’un tir de mortier d’artifice et d’un jet de pierre contre leur véhicule. Les policiers réussissent à se dégager et à identifier visuellement l’auteur du “caillassage”. Ils affirment l’avoir reconnu 30 minutes plus tard au pied d’un immeuble, et se seraient alors lancés à sa poursuite. Selon leurs déclarations, celui-ci serait rentré en courant chez lui, ouvrant la porte d’un coup d’épaule, avant que les policiers l’interpellent.
suite