Les attaques de bureaux de poste cet hiver en banlieue parisienne ont pour origine un nouveau phénomène : des explosifs puissants vendus dans les cités pour 1.800 euros.
Une garde à vue comme une autre Rue de Lutèce, au siège de la brigade de répression du banditisme de Paris. Le jeune malfaiteur refuse de « balancer » ses complices. Classique. Oui, mais, en échange, il raconte aux enquêteurs une autre histoire qui va les passionner un peu, les inquiéter beaucoup. La petite frappe donne une explication à la vague de braquages à l’explosif commis en Ile-de-France ces derniers mois : des pains de plastic vendus sous le manteau en kit, avec un détonateur planté dedans. Le tout pour 1.800 euros.
L’utilisation d’explosifs était l’apanage des grands voyous et des terroristes, maintenant le moindre apprenti braqueur peut rêver éventrer un coffre. Depuis cette révélation, les limiers de la PJ parisienne sont sur la brèche : il faut saisir les engins, et surtout mettre fin à ce dangereux trafic.
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(merci à Jean-Luc Lémouche)