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Jean Paul Gaultier a célébré samedi soir une France métissée, enrichie de tous ses apports étrangers, avec une collection vive et colorée d’éléments empruntés aux Berbères, Chinois ou Mexicains.
Le rideau s’ouvre sur un échafaudage habité par plusieurs musiciens. Résonnent quelques mesures de la Marseillaise, suivies de la version reggae de Gainsbourg. Le premier mannequin s’avance en robe rouge fluide sauf pour le corset intégré, l’une des signatures du créateur, et un bonnet à pompon.
Veste en cuir courte sur tunique berbère à capuche pointue et pantalon bouffant en soie bleu à motifs chinois. Le couturier s’amuse à superposer des origines différentes sur le même mannequin, le propos n’étant pas de présenter des modèles ethniques.

“Tout est mélange. Les traditions, les racines sont mélangées entre elles”, explique-t-il en coulisses.
“Je n’ai pas l’intention ou la prétention de faire de la politique”, assure M. Gaultier. “Je suis influencé par la vie, les voyages, les racines qui sont les miennes ou pas”, dit-il, affirmant que nous vivons “dans une époque où tout le monde a des ancêtres venus d’ailleurs et se nourrit d’influences diverses par les livres, le cinéma, la nourriture”.

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(merci à Jazzman)

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