Alors qu’un nouveau train a été vandalisé entre Saint-Raphaël et Nice, un jeune homme de 20 ans soupçonné d’avoir saccagé, dans la nuit du 23 au 24 janvier, avec d’autres individus non identifiés, sept trains en gare de Nice – ainsi que des voitures et une supérette – a été présenté hier à un juge d’instruction niçois. Mis en examen pour «dégradations volontaires en réunion », il a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
Le juge de la liberté et de la détention n’a pas été saisi pour statuer sur son incarcération.
L’enquête pour identifier ses présumés complices va donc se poursuivre sur commission rogatoire du juge en charge du dossier.
C’est notamment grâce à une bande vidéo qu’il a été identifié par les policiers de la sûreté départementale.
Éric Ciotti, président du conseil général et député, a réagi hier soir à la mise en liberté de ce suspect. «Il n’est pas dans mes habitudes de réagir à une décision de justice mais je ne peux qu’exprimer ma stupéfaction et ma colère devant la non-incarcération de l’auteur présumé du saccage» déclare le parlementaire.
«Ce sont des faits très graves ayant engendré des centaines de milliers d’euros de dégâts, des dizaines de milliers d’usagers ont été pénalisés et la police à la laquelle je rends hommage a fait un travail remarquable d’investigation. Je peux mesurer la lassitude qui gagne les policiers qui mettent régulièrement leur vie en danger pour arrêter des malfaiteurs face à une telle attitude et notre pays ne pourra s’épargner un grand débat sur la réforme de la procédure pénale» conclut Éric Ciotti.
Par ailleurs, un train express régional qui circulait sans passager est arrivé vendredi en gare de Nice avec 27 vitres brisées. Le préfet des Alpes-Maritimes, Francis Lamy, a condamné fermement vendredi soir «ces nouvelles dégradations inqualifiables».
Sources : Nice Matin, Le Parisien (Merci à Roger)
Merci à Roger