La Fondation Henri Cartier-Bresson* expose, jusqu’au 18 avril, les clichés que le photographe Robert Doisneau consacra aux faubourgs parisiens de 1929 à 1966. On y découvre une situation de détresse absolue pour les petits blancs, immigrés polonais, italiens ou Français de souche. Pourtant, l’insécurité y est absente. Et l’identité parisienne vivante. La comparaison s’impose avec ce que sont devenues ces « banlieues sensibles », pourtant arrosées de subventions, d’aides diverses et confiées aux soins intensifs d’une « politique de la ville » toujours plus généreuse. Et si le niveau de vie n’était pas le principal élément à prendre en compte pour expliquer l’ensauvagement des banlieues ?
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