Les grandes écoles veulent attirer ces élèves issus des pays émergents, en majorité asiatiques.
Entre 2000 et 2015, le nombre d’étudiants dans le monde va passer de 100 millions à 200 millions, les trois quarts de cette hausse concernant l’Asie, selon des projections de l’Unesco et du commissariat au Plan. «L’Inde et la Chine devraient construire deux universités de 20 000 étudiants chaque semaine pour absorber leurs besoins», explique Pierre Tapie, directeur de l’Essec et président de la Conférence des grandes écoles (CGE), «Les responsables de formation sur place nous disent que c’est impossible. Avec sa réputation d’intelligence et de culture, la France peut fournir une alternative». Ainsi la CGE propose-t-elle de tripler le nombre d’étudiants étrangers sur les dix ans à venir dans l’enseignement supérieur, tant dans les universités que dans les grandes écoles. Ce projet englobe les étudiants venant en France mais aussi ceux qui s’inscrivent dans des établissements français «offshore», c’est-à-dire implantés à l’étranger. Il s’agirait de passer de 250 000 étudiants étrangers aujourd’hui à 750 000 en 2020, ce qui représenterait alors 30 % du total des étudiants. Un pourcentage comparable à celui des campus américains.
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(Merci à Courteheuse)