Au milieu des années 1950, on pouvait encore voir une croix gammée taillée à même la roche de la montagne qui surplombe le château de Hohenems. Les militants nazis de cette ville du Vorarlberg, à la pointe occidentale de l’Autriche, avaient voulu marquer, dès leur arrivée au pouvoir en 1938, la fin de la “domination juive” : les forces conjuguées des Alpes et du national-socialisme devaient chasser les miasmes étrangers acclimatés là depuis trois siècles.
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