(…) Le Figaro se croit ainsi autorisé à lâcher les pires remugles. L’un de ses éditorialistes, Ivan Rioufol, faisait ouvertement la réclame des pires thèses de l’extrême droite, dénonçant dans « l’antiracisme » et la lutte contre les « discriminations » « l’instrument des minorités pour culpabiliser la République », « l’accélérateur de la communautarisation », se ralliant ouvertement aux sorties racistes d’Éric Zemmour assimilant immigration et délinquance. « La démocratie tolérera-t-elle longtemps d’être ainsi confisquée ? » lance-t-il en écho aux tirades de Le Pen.
Source : L’Humanité