Sur les écrans de cinéma, ce jour, « Tête de turc ». Le film raconte l’histoire d’un médecin urgentiste brûlé vif par un cocktail Molotov dans une cité de non droit de l’Hexagone, lancé par un jeune maghrébin, joué par Samir Makhlouf, dont les racines sont algériennes.
(…) réalisateur de ce nouveau film, Pascal Elbé, lui, est plus loquace. Il garde un souvenir épique des conditions du tournage dans ce quartier colonisé par des populations extra-européennes. « La Poste ne passe plus, les agents EDF non plus. Il n’y a plus ni pharmacie, ni école, ni épicerie. Tout est à l’abandon ! », confie-t-il à notre confrère.
Pour réussir à filmer de nuit, Pascal Elbé reconnaît qu’il a dû négocier avec les dealers du secteur afin de ne pas perturber leurs trafics, malgré des « épisodes houleux ». Il livre cette réflexion au journal du groupe Amaury : « Le gouvernement de gauche les a tellement victimisés qu’ils ont agi en toute impunité. Les peines ne sont jamais appliquées ». Quand les cinéastes découvrent l’ampleur des ravages de l’immigration massive…
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