Plusieurs parlementaires UMP ont volé au secours de l’ancienne ministre de la Justice. A l’image de Christian Jacob, président de la commission du Développement durable de l’Assemblée nationale, qui dénonce la «campagne calomnieuse» dont serait victime Rachida Dati.
Dominique Sopo, président de SOS Racisme, s’est dit également «étonné que le nom de Rachida Dati se trouve lancé en pâture sur des sites internet et auprès de journalistes comme étant à l’origine des rumeurs sur le couple Sarkozy-Bruni». «Je ne peux pas m’empêcher de me rappeler qu’à son entrée au gouvernement, Mme Dati avait fait l’objet d’une virulente campagne manifestement initiée par des individus qui n’avaient pas digéré qu’une personne s’appelant ‘Rachida’ puisse devenir garde des Sceaux.», a-t-il expliqué. Avant d’ajouter : «Il est à espérer que nous ne soyons pas aujourd’hui confronté à un même type de motivations».
De même, Malek Boutih, membre du bureau national du PS, a apporté lundi son «soutien moral» à Rachida Dati, demandant qu’on fasse «attention à ne pas la lyncher», après l’avoir placée «sous les feux de la rampe». «Elle est l’image d’une génération qui prend pied dans la politique. Elle est la première à avoir eu un ministère régalien», rappelle-t-il. Selon lui, l’ancienne Garde des sceaux «est très déstabilisée». «Je lui ai conseillé de rester calme. J’ai l’impression qu’on est en train de l’exécuter politiquement», a confié le socialiste. Le Figaro
Pierre Charon, conseiller en communication de Nicolas Sarkozy, se demande, à propos des rumeurs apparues début mars sur le couple présidentiel s’il n’y aurait pas “une espèce de complot organisé avec des mouvements financiers”. Le Figaro
