La contre-offensive de l’Élysée dans l’affaire des rumeurs sur la vie privée du couple présidentiel est, pour le moins, déphasée. Les médisances datent de début mars ; elles n’ont eu qu’un retentissement très réduit dans l’Hexagone, la presse française n’ayant pas accordé de crédit aux rumeurs, contrairement à certains journaux suisses ou anglais ; enfin, les auteurs du blog du JDD, d’où est partie l’information, ont été licenciés.
Alors pourquoi faire aujourd’hui de ce tuyau crevé une affaire d’État ? Pierre Charon a évoqué « un complot avec des mouvements financiers ». Comme dans l’affaire Clearstream, Nicolas Sarkozy utilise à fond le statut de victime que lui a confectionné la rumeur.
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Via French Carcan