Mais quelle mouche a piqué le maire ? Lors de la dernière réunion de quartier, Pascal Bugis est sorti de ses gonds. Une tirade assez violente au sujet des trafics de drogue qui séviraient à Castres « au vu et au su de tout le monde ». Au départ, il répondait à la question d’un « bouliste » qui s’inquiétait de trouver régulièrement des seringues sur son terrain de jeu situé à la Rotonde dans le quartier du Rey.
Un prétexte pour le maire UMP afin de pointer du doigt « les autorités qui ne prennent pas en compte le problème ». Et l’élu de décrire une vision apocalyptique de la sous-préfecture tarnaise. « Le problème nous déborde et prend des proportions inquiétantes », affirme le maire citant l’exemple des rues de Bretagne et du Roussillon à Aillot où « il y a 40 ans les habitants étaient heureux comme des papes et aujourd’hui ils sont malheureux comme des pierres ». Et pour le maire, « ces habitants, seuls et livrés à une bande de types qui se sont approprié le territoire pour faire le vide autour d’eux, n’ont pas d’autres solutions que de fuir car tout le monde s’en fiche ». Pascal Bugis, qui estime que ce n’est pas le rôle du maire de prendre en compte ces problèmes, stigmatise des « autorités qui reculent, qui ne sont pas respectées et reconnues ».
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(Merci à Raphaël)