Lu sur le site du Collectif Cheikh Yassine :
Une déclaration de rassemblement devant la mosquée de Drancy a été faxée à la préfecture de Seine Saint-Denis le mardi 6 avril ; ce dernier a de nouveau été interdit hier et le responsable du collectif a signé l’arrêté d’interdiction hier soir vers 21 h 15. Une audience au tribunal administratif a été demandée aujourd’hui et obtenue par l’avocat du collectif; cette dernière devait avoir lieu à midi (à l’heure qu’il est nous ne sommes pas en mesure de dire quel a été le verdict rendu par le tribunal administratif puisque sur place, à Drancy, les événements se sont précipités.)
Le responsable est donc arrivé en fin de matinée à Drancy sur le parking du centre commercial non loin de la mosquée ; étaient déjà présents des officiels de la préfecture, le commissaire de Drancy et environs 5 compagnies mobiles de CRS. Malgré l’interdiction du rassemblement, Abdelhakim SEFRIOUI avait décidé d’être sur les lieux pour au moins faire la prière de joumou’a sur le parking du centre commercial et faire entendre la voix de la contestation par ce biais comme cela avait déjà été fait il y a trois semaines. Mais, il s’avère qu’aujourd’hui, même cette prière en plein air ne devait pas être et cela sur ordre des autorités! Le responsable a déclaré qu’il ne s’opposerait pas à cette décision mais a alors demandé aux personnes venues pour le rassemblement d’aller faire leur prière à l’intérieur de la mosquée comme n’importe quels fidèles musulmans auraient dû pouvoir le faire en ce jour de joumou’a! (Il semblerait que lui-même n’ait même pas eu l’autorisation de s’y rendre !)
Le groupe de manifestants s’est donc dirigé en direction de la mosquée ; arrivés non loin de l’endroit du filtrage effectué par les vigiles de la mosquée, ils ont eu à faire devant leurs yeux à un accrochage entre un fidèle (pas un manifestant ou un membre du collectif), non un simple fidèle qui se voyait refuser l’accès à la mosquée ; le ton est monté entre cet homme et le vigile qui a fini par lui donner un coup de poing ; c’est alors que les CRS sont intervenus immédiatement et ont alors arrêté Abdelhakim SEFRIOUI qui, à ce moment-là, était pourtant à l’écart de cette scène !
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