Jeannette Bougrab, la nouvelle présidente de la Haute Autorité de lutte contre les discriminations (HALDE) veut améliorer les relations avec les entreprises, mais souligne l’importance des poursuites pénales. Elle est cependant optimiste et cite Djamel Debbouze, Zinédine Zidane, Yannick Noah… «ces modèles qui ressemblent à la France d’aujourd’hui».
Êtes-vous hostile aux grands procès comme ceux conduits aux États-Unis, avec de très fortes amendes ?
Je les crois au contraire nécessaires, même s’il sera difficile d’obtenir des montants importants en France. À ce jour, la Halde n’a transmis que 12 dossiers au pénal, car il est difficile de rassembler les preuves, puisque la victime doit établir la discrimination (…) On est libre de recruter qui l’on veut, mais pas d’écarter un candidat pour des motifs sanctionnés par la loi : le sexe, l’âge, la religion, l’orientation sexuelle, le handicap, l’origine ou la couleur de peau.
Source : Le Figaro
