Lu sur le blog d’Ivan Rioufol :
Ce mercredi 21 avril est une date qui rappelle que le FN, régulièrement enterré par les observateurs, reste présent sur la scène politique. Au point que l’hypothèse d’un second tour PS-FN lors de la présidentielle de 2012 – un 21 avril à l’envers donc, en référence au second tour Jacques Chirac-Jean-Marie Le Pen de 2002 – est un scénario qui ne peut être exclu.
La déception de l’électorat de droite vis-à-vis de Nicolas Sarkozy (un désamour qui s’est traduit par la forte abstention aux régionales), ajoutée à l’habileté de Marine Le Pen à parler au nom d’une génération se présentant comme éloignée des obsessions de la vieille extrême-droite collaborationniste, antisémite et raciste, sont des éléments qui peuvent porter un FN devenu plus présentable.
Je n’oublie pas que c’est le porte-parole du PS, Benoît Hamon, qui a choisi le premier, en octobre 2009, de dédiaboliser le FN, en surenchérissant sur ses accusations contre Frédéric Mitterrand.
Suite