La délocalisation est le nouvel « or des fous » qui ne voient que le court terme, tonne Paul Craig Roberts, ancien sous secrétaire au Trésor du gouvernement Reagan.
Comment croire que la destruction d’emplois de plus en plus qualifiés et le transfert à l’étranger des technologies de pointe, qui réduit la substance des entreprises à des bureaux d’étude et des forces de vente tout en les privant de consommateurs, pourraient apporter la prospérité ? Note de lecture sur « Outsourcing America, » ouvrage publié par l’American Management Association, qui réfute les idées reçues en la matière.
Les délocalisations sont-elles bénéfiques ou bien néfastes pour l’Amérique ? Pour convaincre les américains des bénéfices des délocalisations, des entreprises spécialisées dans ce domaine sponsorisent des « études » trompeuses et partiales.
Seule une petite poignée de personnes a étudié objectivement la question. Celle-ci, tout comme le grand nombre d’américains qui ont vu leurs carrières détruites par les délocalisations ont une vision différente de l’impact de cette pratique. Jusqu’ici, il n’y a pas eu de véritable débat sur la question, mais une simple condamnation des sceptiques, qui sont qualifiés de « protectionnistes. »