Addendum du 28/10/2010 :
Climat de nouveau tendu ce mercredi à Charleville-Mézières, les “jeunes” des cités ont fait une nouvelle descente dans le centre-ville en scandant “Morts aux fachos”, mais aussi “Algérie, Tunisie, Maroc” . La Police y a mis fin. La “semaine des Ardennes” n’hésite pourtant pas à inverser les rôles et à titrer : “Charleville-Mézières: ce mercredi, la chasse aux chasseurs de skinheads” et à parler d’une “une manipulation, montée par ceux qui souhaitent jeter de l’huile sur le feu”.
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[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xd41l7_chasse-aux-skinheads-dans-les-rues_news[/dailymotion] (Merci à Nenni)
Addendum du 27/10/2010 :
Deux sons de cloche aujourd’hui dans l’Union :
Premier Article :
Les loups sont entrés dans la ville Une horde de « faf’s » sème la panique
A l’heure même où se déroulait, au gymnase Sévigné, une « battle hip hop », rassemblant dans une grande fraternité, des dizaines de jeunes de toutes les « couleurs », d’autres jeunes beaucoup moins fraternels – une bonne trentaine semble-t-il – avec le crâne rasé brandissant un drapeau bleu-blanc-rouge se réunissaient place Ducale, dénonçant le « racisme anti-blanc ».
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Deuxième article :
C’est lui qui, samedi, brandissait le drapeau bleu-blanc-rouge. (…) Il a souhaité ramener les événements à leur juste proportion. Selon lui, rien ne s’est passé comme cela aurait dû. « Notre unique intention était d’appeler l’attention sur toutes les formes de racisme anti-blanc qui s’expriment actuellement, non seulement en France, mais partout dans le monde, notamment en Corée. On en a marre d’entendre « La Marseillaise » sifflée dans les stades ; marre qu’on brûle le drapeau français ; honte de voir l’image de ce type qui, pour un concours photo de la Fnac, se torchait le cul avec ! »
(…) Nous nous sommes rassemblés autour de la fontaine centrale. A aucun moment, il n’y a eu ni bras tendu, ni propos raciste. A un moment donné, nous nous sommes mis en mouvement, dans l’intention de rejoindre l’Hôtel de Ville de Mézières.
Nous avons emprunté tranquillement la rue piétonne, en nous faisant insulter et cracher dessus par des jeunes maghrébins qui, depuis un bon moment déjà étaient rassemblés, en nombre, sous les arcades. Jusqu’à la statue de Gonzague, il n’y a pas eu d’autre hostilité. Puis, nous nous sommes engagés sur le cours Briand. Pour ne pas gêner la circulation, nous avons emprunté le trottoir. C’est là que, brusquement, les autres sont arrivés dans notre dos, en hurlant. Nous nous sommes mis à courir, mais ils étaient bien plus nombreux et ont commencé à frapper, avec une sauvagerie inouïe, aussi bien les garçons que les filles de notre cortège, leurs filles à eux étant d’ailleurs les plus hystériques.
Nous avons été piégés
Nous avons eu plusieurs blessés graves, dont l’un frappé à coups de pavé sur la tête, alors qu’il était à terre et un autre qui a failli être empalé à la gare. Nous n’avons dû notre salut qu’à la fuite, sinon on aurait été massacrés. Dans cette affaire, il y a un malentendu. A aucun moment il n’a été question de nous en prendre aux jeunes des quartiers de Charleville. A la fac, j’entretiens d’ailleurs de bonnes relations avec plusieurs d’entre eux, qui sont même d’accord avec notre vision d’une France, qui répond aux valeurs de liberté, d’égalité, fraternité.
Samedi, nous avons été piégés. On s’est fait avoir comme des bleus. D’après Facebook, on aurait dû être 700 ou 800. Or nous nous sommes retrouvés une poignée, une cinquantaine tout au plus, alors que les autres étaient dix fois plus nombreux.
Ce qui est anormal, c’est que la police a laissé faire. S’ils avaient voulu intervenir, ils le pouvaient. Ils nous ont laissé emprunter la rue piétonne, sous les insultes et les crachats. Ils devaient bien se douter que ça allait mal tourner, mais on ne les a plus vus.
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(Merci à Mickaël et danceny08)
En octobre 2008 déjà :
Il y a 3 ans, un jeune d’origine maghrébine a ému toute la ville car il avait été selon ses propos attaqué par une bande de skinheads qui lui avaient jeté de l’essence dans un parc avant qu’il ne soit hautement brûlé.
Toute la ville est en émoi, les quartiers sensible songent à se révolter face au racisme (rappelons en plus qu’à l’époque, c’était M. Sarkozy qui était Ministre de l’Intérieur), ce qui faisait les bon compte de mairie socialiste de Charleville Mézières pour s’indigner du climat de haine dont le camp de l’UMP serait responsable.
Aujourd’hui, après approfondissement de l’enquête, il s’est avéré que ce jeune s’était lui-même brûlé après avoir mis le feu à une voiture.
L’histoire nous dit que cette voiture était celle de son père, qui avait été endommagé par un des amis du jeune qui l’avait emprunté sans rien dire pour faire un rodéo nocturne.
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24/04/2010 :
En attendant d’en savoir plus, voici comment le journal l’Union présente les faits :
Échauffourées entre skinheads et jeunes des banlieues
De brefs mais violents affrontements ont opposé ce samedi après-midi, vers 17 heures, des jeunes au crâne rasé, brandissant un drapeau bleu-blanc-rouge, à d’autres venus, semble t-il, des quartiers périphériques de Charleville-Mézières. Il s’en est suivi une course poursuite dans les rues de la ville, depuis la place Ducale, où avait eu lieu le rassemblement des premiers, jusque dans le quartier de la gare, en passant par le cours Briand, l’une des artères principales de la cité. La rencontre entre les deux groupes a fait quelques blessés légers, qui ont été pris en charge par les sapeurs-pompiers, tandis que la police nationale et municipale déployait d’important moyens, pour éviter de nouveaux affrontements.
A 18 heures, les antagonistes semblaient s’être égayés dans la nature. D’après les premières informations, le rassemblement des “skinheads”, sur la thème du “racisme anti-français”, aurait été le résultat de divers messages véhiculés, depuis quelques semaines, sur Facebook. Comme ils avaient été interceptés par les jeunes des banlieues carolomacériennes et par divers mouvements de jeunesse de gauche, le rassemblement des premiers en centre-ville a entraîné la contre-manifestation des seconds et les heurts qui s’en sont suivis.
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