Addendum du 28/04/2010 : Communiqué du Mrap 66
Le MRAP 66 condamne tout naturellement l’agression et les propos racistes tenus à l’encontre de Marc-Henri et leur petite fille, la semaine passée. Notre juriste a rencontré la famille et leur a proposé de déposer une plainte contre x auprès du Procureur de la république de Perpignan pour “injures raciales”. Le MRAP 66 sera aux cotés de la famille dans toutes démarches juridiques que celle-ci souhaitera entreprendre.
La violence est quotidienne en France et Perpignan n’est malheureusement pas épargnée.
Qu’une famille doivent quitter la ville par peur pour son intégrité physique et morale est intolérable.
On parle de plus en plus de « racisme anti-blanc ». Le racisme est en lui-même abject qu’elle qu’en soit les auteurs. Aucun racisme ne peut en justifier un autre, aucune discrimination ne peut en justifier une autre.
Le MRAP 66 est aux cotés de toutes les victimes de quelque origine qu’elles soient, suggérer le contraire serait stupide et aussi bien mal connaître notre combat pour la tolérance, la fraternité et l’amitié entre les peuples de notre mouvement.
L’incivilité, l’absence de repères et d’éducation de certains, la peur de parler ou de se défendre pour d’autres doit nous interpeller comme citoyen. Dans quelle société voulons-nous vivre ? Le tout sécuritaire, les caméras, un gendarme derrière chaque citoyen, la méfiance et la haine sont-elles des réponses ou le combat de chacun est-il une tentative de dialogue pour une société plus humaine ?
Permettez-moi, au nom du MRAP 66, d’espérer une écoute, un dialogue, une main tendue vers l’AUTRE de quelques origines que l’on soit.
Patrick LECROQ
Directeur Départemental du MRAP 66
Addendum du 25/04/2010 : Le témoignage de la mère de famille sur Radio Courtoisie.
Addendum du 21/04/2010
L’AGRIF a décidé de prendre à sa charge la défense de ce jeune couple et désigné un avocat pour que les coupables soient recherchés, punis et que cette famille soit indemnisée pour le préjudice moral et matériel qu’elle a subi.
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Le 18 avril dernier, Markus, ancien pompier de Paris, témoignait sur Fdesouche.com de la scandaleuse agression dont sa famille avait été victime. Aujourd’hui ses propos sont corroborés par des articles du Midi Libre et de l’Indépendant, et il est obligé de fuir la ville avec sa famille.
Celui ci affirme par ailleurs que des insultes racistes anti-françaises et anti-blanches ont été proférées par les voyous. A cette heure, ni la HALDE, ni la LICRA, ni le MRAP, ni SOS Racisme n’ont daigné réagir.
Un groupe d’individus a défoncé la porte du domicile d’un jeune couple dans la nuit de samedi à dimanche, les menaçant de mort. Le mari leur avait demandé de calmer le défilé bruyant de leurs scooters et leur avait jeté de l’eau.
“Réfugiée aux toilettes avec le bébé ma femme a téléphoné à la police”L e problème, c’est l’impunité. Beaucoup de gens continuent de subir et de garder le silence. Mais il faut le dire pour que cela cesse même si ce n’est pas facile. Ceux qui restent ont peur d’être victime de représailles, c’est logique.” Marc-Henri et Myriam sont encore sous le choc. Pourtant, ce jeune couple d’une trentaine d’années a choisi courageusement de raconter l’agression dont il a été victime ce week-end, à son domicile de la rue des Trois-Journées, au centre de Perpignan. “Pour dénoncer ce qu’il se passe”. Parce qu’ils ont le sentiment que cette histoire aurait pu mal tourner pour eux, mais aussi et surtout, pour leur bébé de 8 mois.
“Ils nous menaçaient de nous tuer et de violer ma femme”Tout commence samedi dans la soirée. Le couple est dans son appartement au troisième étage et regarde une émission de télévision tandis que leur petite fille dort. Une tranquillité toute relative perturbée par le ballet des scooters qui “comme tous les vendredis et samedis soirs passent à toute vitesse et font du raffut en bas sans discontinuer”.
“J’étais un peu échaudé. Ma femme s’est fait accrocher par un de ces scooters avec la poussette il y a un mois environ. La petite est tombée sur le front. Au lieu de s’excuser, le gars a souri. Alors, samedi, je me suis permis, en leur donnant poliment du monsieur, de lever un peu la voix et de leur demander de se calmer”. Mais, pour toute réponse, le jeune homme, ancien sapeur-pompier de Paris, reçoit une bordée d’injures.
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(Merci à Markus)
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