Le concierge d’une académie de Bruxelles mutile les parties génitales des moulages des statues pour ne pas “offenser” les enfants.
SAINT-JOSSE “Une erreur fondamentale !” Ainsi, le maïeur jean Demannez (PS) qualifiait-il, mi-avril, le “rafistolage” de nus, par l’époux de la concierge f.f. de l’académie des Beaux-Arts. Hier, en huis clos, s’est jouée une partie de bras de fer sur le sort de cet ouvrier, castrateur.
D’un côté, Geoffroy Clerckx (MR), l’ex-échevin de tutelle de l’institution du 52 rue Potagère. “Il s’est vanté d’avoir purifié l’académie”, a explicité celui-ci, sans excuser le coupeur de zigounette. Sans vouloir, non plus, la peau de ce dernier, mais bien en se souciant du fond même, de la symbolique de l’affaire.
“Comment un simple employé arrive-t-il à croire qu’il a le droit d’émasculer des copies plâtrées de statues grecques ?”
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(Merci à Vent du Nord)